Les lobbys alimentaires et les circuits courts

L’industrie agroalimentaire transforme nos campagnes. En effet on remarque que le développement de l’industrie agro-alimentaire a entrainé d’innombrables transformations dans nos manières agricoles. On a pu constater qu’en 1950 les exploitations agricoles furent divisé par cinq.

Les exploitations ont aussi été touchées par ce changement, on a pu remarquer des agrandissements de celles-ci, environ 60 % des exploitations françaises de moins de 20 hectares (ha) ont disparu entre 1967 et 1997, tandis que le nombre de celles de plus de 50 ha a quasiment doublé.

Pour lutter contre cette influence nous pouvons nous pencher vers les circuits courts, ce sont d’après la définition officielle du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la forêt, « Les circuits courts sont des modes de commercialisation qui s’exercent soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire ».

Les circuits courts ont la possibilité de créer un lien de confiance envers le producteur et le consommateur mais aussi de garantir une qualité de produit optimale car ceux-ci vendent seulement des aliments ayant atteint la maturité, sans usage de pesticides ni ajout de produits additifs contrairement aux lobbys alimentaires. Cela entraine donc un soutien envers les producteurs locaux.

On sait par ailleurs que le bio favorise les circuits courts,

D’après la mission d’information Circuits courts et relocalisation des filières agricoles et alimentaires, rapportée par Brigitte Allain, députée Europe écologie les verts, 21% des exploitants vendraient une partie au moins de leur production en circuits courts.

On peut donc comprendre que les industries agro-alimentaires influencent grandement les circuits courts et les terres agricoles mais nous, consommateurs avons le pouvoir de privilégier ce qui est bon pour nous, c’est-à-dire, le bio et les circuits courts.